En Ariège la meilleure saison jusqu’ici c’était bien l’automne. Les forêts magnifiques, les premiers champignons, les températures plus douces favorables pour encore de belles randonnées… Ainsi après nos vacances aveyronnaises des randonnées étaient encore prévues : monter une nouvelle fois à Bassiès avec au programme la Pique Rouge cette fois… marcher sur les crêtes profiter de la douceur de l’automne et de ses belles couleurs. Mais voilà la météo en a décidé autrement et il a fallu changer les plans. Mais depuis que nous avons transformé la maison familiale du Péré en chambres et table d’hôtes pas de problèmes de gestion du temps. L’hiver approche il faut faire la réserve de bois pour nourrir nos deux cheminées et puis alimenter la réserve en confitures et sauce tomate maison.
Au jardin du Péré les tomates murissent en septembre. C’est la première fois cette année depuis bien longtemps que les pieds étaient aussi chargés en fruits. Alors autant profiter des jours de pluie pour cuisiner cette production plus abondante qu’à l’accoutumée.

C’est donc parti pour une après-midi aux fourneaux avec la réalisation de la sauce tomate maison! Lorsque l’on est un poil perfectionniste la préparation est un peu longue. Hors de question de mettre les pépins. Pour les tomates de bonne taille cela va vite, mais cette année nous avions planté beaucoup de tomates cerises bien jolies en salade et si douces au goût! Donc l’on coupe les petites tomates en deux, l’on presse et cela prend du temps.
Pendant que les tomates s’égouttent un peu, l’on fait revenir un ou deux oignons grossièrement hâchés dans l’huile d’olive puis l’on ajoute les tomates et la cuisson commence tout doucement. On rajoute quelques gousses d’ail et des herbes bien sûr : basilic du jardin cela va de soi et laurier.



On remue de temps en temps jusqu’à obtenir la bonne consistance. Un peu de sel (ici sel fou de Gruissan bien aromatisé) poivre du moulin et le tour est joué. Il suffit ensuite de laisser refroidir et de mixer avant la mise en pots.

Donc pour nous résumer nous avons utilisé deux bons kilos de tomates, cinq oignons de taille moyenne, une tête d’ail et un petit bouquet de basilic. Tous ces ingrédients cultivés au jardin (même l’ail) sans engrais chimiques ni pesticides bien entendu.
Une fois la sauce réalisée il suffit de la mixer et de la mettre en pots. Pour la conserver sans problèmes elle doit être stérélisée une vingtaine de minutes. Nous l’utiliserons tout au long de l’hiver pour préparer de bonnes pates, cuire nos boulettes de viande, préparer le veau marengo… accompagner du riz tout simplement.

Il y a longtemps qu’au jardin du Péré il n’y avait eu autant de tomates. Elles ont toutes été utilisées et vont cet hiver régaler les gourmets.