Vous aimez les douceurs… voici ce que nous avons concocté à partir des fruits que nous offre Dame nature en ce mois de juin pourtant peu ensoleillé.
Au jardin la rhubarbe est juste à point… les fraises marra des bois et fraises des bois sont un peu paresseuses. Plantées tard, elles prennent leur temps pas forcement ravies de se retrouver coincées derrière une rangée d’imposants calas qui leur font de l’ombre. Nous ne sommes pas encore des experts du jardinage mais faisons des efforts, binons, sarclons… le soleil ne nous aide guère ! Encore un peu d’expérience à acquérir et l’an prochain ce sera parfait !
Jusqu’à présent happés par nos vies professionnelles nous ne venions au Péré que le week-end et laissions la propriétaire des lieux s’adonner à la passion du jardinage sans nous préoccuper des plants. Maman partie, il a fallu s’y mettre, histoire de ne pas laisser le jardin d’ordinaire bien entretenu à l’abandon. N’ajoutons pas de la tristesse à la tristesse !
Sur un petit carnet tout est donc noté avec le schéma des plantations. Les fraises sont positionnées sous le mur en haut du jardin. Ô surprise peu de temps après les plantations voici les fleurs et très vite les premiers fruits. Un délice ! Il n’y a pas de quantité suffisante encore pour remplir le chaudron de cuivre où dans quelques temps cuiront les confitures (mais oui, mais oui !). En attendant notre gentille voisine experte en jardinage pallie à nos besoins gourmands en apportant de grands saladiers de petits fruits rouges délicieusement parfumés. Alliés à la rhubarbe c’est parfait pour réaliser les premières confitures d’été. Les tiges rouges macèrent dans le sucre, puis les fraises sont rajoutées, cuisson assez courte et le tour est joué !
Mais la fraise des bois se suffit à elle-même pour réaliser des desserts goûteux. Nous l’aimons beaucoup en coulis. Fraises mixées avec un demi citron et un peu de sucre accompagnent parfaitement le riz au lait maison. La couleur du coulis est superbe, le goût délicat. Alors commence un long manège qu’il faut vite freiner : encore un peu de coulis pour accompagner le riz, encore un peu de riz pour reprendre du coulis !
Les fraises des bois abondent ces temps-ci. Elles aiment beaucoup les talus herbeux. Bien que très discrètes, au cours des promenades leur parfum les trahit. Alors vite capturées on aime les écraser contre le palais. Ce qui ne sera pas mangé sur place sera vite cuisiné.
Le coulis délicieux avec le riz et le fromage blanc peut aussi être intégré à une pâte à gâteaux toute simple et c’est délicieux. Si la quantité est importante on nappe le fond de l’assiette avant de déposer une part de biscuit. Un régal, je vous dis !
Se priver de ce délice nature d’un si beau rouge, sans additif, ni colorant, serait une hérésie !
toutes ces bonnes choses
on a envie de les manger continue de nous faire saliver les papilles a bientot pour les gouter bises christiane
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En tout cas c’était bien bon tout ça !
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Faut pas en parler à l’imparfait, après les fraises les mûres et tant de bonnes choses!
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