La Pique Rouge de Bassiès

Aux randonneurs qui viennent depuis longtemps chez nous, ces randonneurs qui sont devenus des amis et à qui nous avons conseillé et fait avec eux tant de tours depuis notre ouverture, il manquait l’ascension de la Pique Rouge de Bassiès pour parfaire leur séjour chez nous. Pour qui ne connaît pas les lieux, la Pique Rouge est le massif montagneux que l’on aperçoit face à notre maison. C’est un appel pour qui aime la montagne.

Le massif de Bassiès vu du Péré

Cette balade était prévue depuis l’an passé lorsque nous avions fait au pied de la Pique les étangs du Labant de l’Escale. Début juillet par une belle journée départ donc à 6 heures du Péré vers Coumebières notre point de départ. Il faut 45 minutes de voiture jusqu’au parking. Nous prendrons la direction du petit Labant et rejoindrons assez rapidement la première crête avec vue sur la vallée du Garbet.

La progression se poursuit dans la fraîcheur matinale jusqu’à la crête qui domine les étangs de Bassiès; premier arrêt près de l’orry pour observer encore et encore le lever de soleil sur les étangs mais aussi mesurer le chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre le sommet. Encore quelques petits névés ça et là mais ne perdons pas trop de temps et continuons notre chemin sur les pentes herbeuses…

Les rochers arrivent à mi parcours, gros blocs granitiques aux belles couleurs. Le chemin bien balisé ne présente pas de grandes difficultés. A une heure du sommet nous rencontrons en contre bas le premier étang du Labant. Nous ne nous attarderons pas à l’aller puisque le retour se fera en longeant ces étangs avant de passer une nuit au refuge.

La dernière montée vers le sommet est longue, longue. Lorsque l’on aperçoit enfin le kern l’on se dit que l’on a bien mérité quelques instants au sommet pour partager thé et friandises, profiter du point de vue vers le Montcalm, la Pique d’Estats, le Sullo, le Valier… et la crête dentellée de la Pique Rouge de Belcaire encore ourlée de neige.

La descente se fera tranquillement et surtout nous profiterons le plus longtemps possible des étangs du Labant magnifiques entre fleurs et neige. Nous les longerons en suivant le balisage parfait et amorcerons ensuite la descente vers le refuge.

Si la pente est un peu raide la dernière heure le long du ruisseau est un vrai plaisir : beau ruisseau, petites cascades, fleurs et refuge en vue pour notre plus grand plaisir.

Lorsque l’on arrive chez la famille Dupui que nous connaissons depuis l’ouverture du refuge le plaisir est toujours au rendez-vous : sourires accueillants de Dominique et Philippe, gentillesse de Chloé et Benoît, que du bonheur.

Et puis bien sûr plaisir du partage autour de la table, des discussions toujours agréables et plaisanteries jusqu’au moment toujours retardé, de prendre le chemin du retour

Le retour se fera par l’étang d’Alate. Que de fleurs dans la montée, le paysage est ici bien différent de celui minéral de la Pique!

Brouillard et soleil alterneront jusqu’au retour à Coumebières dans la brume. Ravis de notre séjour à Bassiès, lieu magique s’il en est, nous n’avons qu’une envie à peine partis : y retourner

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