Parmi nos loisirs lorsque nous étions enfants la cueillette des champignons occupait une bonne place. Aucun investissement nécessaire, juste des bottes et un panier et le tour est joué.
Aussi quand mon frère André m’a proposé une matinée aux morilles je n’ai pas longtemps hésité, d’autant plus que les coins de ce beau champignon sont assez difficiles à trouver. Lorsque l’on est pêcheur, autre activité appréciée des ariégeois, on trouve souvent les coins en longeant les ruisseaux. La morille aime l’humidité, les endroits peuplés de frênes, le terrain sablonneux. Sauf que… ce n’est pas toujours vrai et sans réelle connaissance on peut arpenter longtemps le pays sans trouver la moindre trace de morilles.
Bien entendu le hasard fait parfois bien les choses. Je me souviens d’une fin de matinée où papa en rentrant de la pêche est tombé sur un coin à morilles et est rentré le panier bien garni. Depuis nous sommes retournés régulièrement dans ce pré avec plus ou moins de chance et voici quelques années qu’il n’y a plus la moindre trace de champignons.
Enfin donc départ matinal, changement de vallée et nous voici arpentant un terrain assez raide et ce durant quatre bonnes heures. La première morille c’est toujours le cœur qui bat : « j’en ai une! ». L’on se rejoint… on cherche minutieusement. La morille est rarement solitaire sauf que nous n’étions pas les seuls à chercher!

Les anecdotes vont bon train. André me raconte ses précédentes cueillettes. « Là une fois j’ai rempli le panier. Si on n’en trouve pas d’autres là on va changer de coin… » Et puis sur un versant herbeux peuplé de freines, c’est la tribu qui nous nous enchante!

Et encore une! attention celles-là tu ne les avais pas vues! Attend je fais une photo!
Ainsi nous cueillerons sur deux petits espaces près de quarante morilles. Mais comme l’appétit du cueilleur n’est jamais assouvi, nous optons pour un autre coin encore assez éloigné des deux premiers, et nous n’y trouverons rien. Enfin si… la beauté des paysages! l’eau claire du large ruisseau, la multitude de fleurs bleues et blanches.
C’était une belle matinée d’avril en longeant les ruisseaux et en parcourant les bois en bonne compagnie, à la recherche de ce champignon de printemps qui quand on le trouve fait des envieux !
Magnifiques ces morilles !
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et oui… la nature nous offre de jolies petites choses. Papa s’en régale… moi je me contente de les chercher!
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Mon champignon préféré !! Je salive 😀
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la saison ne dure pas longtemps et comme beaucoup de belles choses il se mérite et est difficile à trouver! Merci pour votre commentaire.
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