Oui le printemps est bien là, plus de lumière enfin, des jours qui rallongent… et la vie qui repart de tous côtés. En montagne habituellement le printemps se fait attendre, mais cette année il a décidé d’être à l’heure : jonquilles et violettes, pommier du Japon, prunus… tout le monde s’est donné le mot pour embellir le Péré. Le 20 mars tout était prêt!
J’ai surveillé ces fleurs autour de notre maison avec plus d’attention que les années précédentes, peut-être parce que c’est le premier printemps que nous passons dans la maison familiale rénovée. Moi qui ne suis pas très sensible au charme des fleurs (sauf celles des champs) j’ai surveillé toutes celles qui entourent le Péré pour la simple raison qu’elles ont toutes été plantées par maman qui me manque, évidemment. Née avec le printemps elle nous a quittés avec celui-ci… laissant là, pour nous, les fleurs plantées années après années
Les jonquilles au bout du pré… je lui ai toujours entendu dire qu’elle les avait plantées en arrivant au Péré. Depuis elles fleurissent chaque année, se moquant du temps qui passe et rendant hommage à celle qui les a introduites près de la maison.
En même temps que les bulbes de jonquilles sûrement, maman planta devant sa nouvelle demeure un pommier du Japon, lors des travaux nous l’avons protégé car lui aussi est depuis bien longtemps devant nos portes, je l’y ai toujours vu. J’aime cette couleur corail qui égaye la façade depuis tant de temps et annonce chaque année, avant l’heure, la belle saison.

Un peu plus tard fleurissent les prunus. Eux aussi ont été plantés par maman qui aimait les fleurs et le jardin. Deux devant la maison, un de chaque côté, et un au bout du potager. C’est vrai qu’ils sont très beaux cette année avec leurs fleurs si fragiles que le vent emporte dès qu’elles perdent un peu de leur vitalité.
Il est une autre fleur que j’aime beaucoup et qui elle aussi donne très tôt le signal du printemps. Il s’agit de la pervenche. Partout elle s’accroche. Partout où les hommes ont laissé leurs traces et où ne restent aujourd’hui que vieilles pierres la pervenche est là. Modeste comme la violette, elle rappelle que là des gens ont vécu, s’en sont allés, alors qu’au contraire elle… s’enracinait, s’incrustait.

Bientôt d’autres fleurs prendront le relais : les calas envahissants au jardin, les lupins qui s’égrainent partout et gênent la plantation des légumes, les roses devant notre porte… tant de plantes à s’occuper en pensant à celle qui les a plantées!
Très jolies photos
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tu en as fait de tout aussi belles, le cadre s’y prête!
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Bonsoir Anne Marie, Que de merveilles florales recellent votre beau coin de montagne… Vous évoquez souvent votre maman, cela me touche beaucoup. La mienne, qui nous a quittés fin 2012, avait elle aussi un grand amour des fleurs et surtout les plus vivaces, le jardin familial au printemps ressemblait à un tableau impressionniste de Berthe MORISOT. Entre autre, elle nous a laissés, ce bel héritage et cette passion des fleurs. Mon petit père lui, c’était les légumes ! Toujours heureuse de vos nouvelles. Je suis allée hier au restaurant Navare, heureusement que le cuisinier est toujours là, mais hélas l’esprit n’y est plus. Si vous passez par Toulouse, peut-être pourrions-nous nous y retrouver un jour.
Bien à vous.Brigitte
Envoyé depuis mon appareil mobile Samsung.
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Merci de votre gentil message. Et oui nos mamans nous aimerions les garder toujours, allez savoir pourquoi lorsque elles sont là près de nous (trop près parfois) nous ne savons pas savourer notre chance.
Oui je vous fais signe dès que je viens à Toulouse. Nous pouvons aussi tester un autre restaurant car Wong quitte Navarre!
Une affectueuse pensée pour vous
Anne-Marie Parpet
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Très belles fleurs de printemps et la maison sur la colline!!!
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Merci de votre gentil message. La maison est à mille mètres d’altitude et nous voyons les pics enneigés des Pyrénées. Peut-être un jour accueillerons nous des visiteurs du Vietnam… quant à nous nous comptons bien venir visiter votre pays un jour!
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