Les travaux au Péré… c’est bientôt terminé!

Dire que les travaux sont terminés au Péré et que nous sommes en mesure d’accueillir les vacanciers, c’est un peu anticiper. Nous ne sommes pas cependant si loin de l’objectif que nous nous étions fixés.

La chambre sous les toits dans l’ancienne grange est pour ainsi dire prête. Même le rideau du velux est posé. Une petite armoire vintage a trouvé sa place comme par miracle dans un espace pas si facile à emménager.  Il manque juste la tête de lit et ses petits chevets et le tour est joué! Même les éclairages sont posés. De nos chambres celle-ci est ma préférée. Je ne me lasse pas du charme des combles ! Assise sur le rebord de la fenêtre, il me suffit de fermer les yeux pour me remémorer les étés passés à faire les foins, à décharger les charrettes, à hisser les bottes d’herbe jusqu’au fenil où mon père les réceptionnait et les rangeait dans cet espace qui va accueillir prochainement des vacanciers. Jamais je n’aurais imaginé alors pareille transformation. Ces étés ils me semblaient devoir durer encore et encore alors que tout c’est si vite effacé.

Au premier la chambre bien plus grande est terminée. Luminaires posés, lampes positionnées, il ne manque que les meubles à placer. Là, la petite armoire, ici la huche donnée par la grand-mère, même les échelles faites par papa ont été sauvées. Christian, mon mari, les a poncées, peintes, recyclées en support de table de nuit ou porte-vêtements, elles ont un charme fou !

Dans la salle du bas, les luminaires sont aussi posés et le buffet des années 1930 (comme la grange) est en place. Lui aussi m’accompagne depuis l’enfance. J’aimais bien le regarder lorsque nous étions invités chez ma marraine. Plus travaillé que les meubles que nous avions à la maison, il s’imposait dans la pièce où Marie vivait. Puis il a intégré la maison familiale et je n’ai aucune envie de m’en séparer.

Témoins silencieux de nos vies meubles et objets sont l’âme de nos maisons. Buffet de ma marraine,  armoire de ma grand-mère, chambre à coucher de mes parents sont autant de repères dont j’ai besoin pour me sentir encore accompagnée.

Que manque t-il alors pour pouvoir recevoir les premiers hôtes ? La cuisine tout d’abord. Si le piano est en place, placards, plan de travail restent à fabriquer et cela est en cours.

Et puis nous devons nous réinstaller dans la maison familiale vidée pour travaux de ses meubles et objets. Y retrouver nos repères aussi… nous réadapter.

Un bon mois de travail encore et nous pourrons penser sérieusement à recevoir des visiteurs au Péré.

3 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. L’article a été publié par erreur, non terminé. Le voici photos intégrées. Bonne lecture.

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  2. Pidiaime Piwo dit :

    Je trouve ça passionnant que toutes ces pièces dans lesquelles vous allez accueillir les visiteurs aient une histoire et des souvenirs associés. Vous donnez bien envie de les découvrir !

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    1. Oui, c’est une maison qui a une âme comme toute les maisons sûrement. Chacun de nous fait des choix, donner vie aux souvenirs ou pas. Je ne saurais pas vivre en oubliant que je ne fais que je ne fais que poursuivre un peu le chemin que d’autres ont tracé pour moi. Merci de votre gentil message

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